Revue scientifique internationale
Cette étude rétrospective multicentrique analyse le suivi de 526 implants (Nobel Biocare et ITI) posés et mis en charge dans de l'os régénéré. La régénération osseuse guidée a été obtenue en associant une membrane PTFE-e (Gore) à des greffes de particules d'os buccal autogène ou d'os allogène lyophilisé minéralisé (FDBA) ou déminéralisé (DFDBA).
La mise en place des implants dans l'os régénéré a été suivie d'une période de cicatrisation de 3 à 20 mois...
Cette étude rétrospective multicentrique analyse le suivi de 526 implants (Nobel Biocare et ITI) posés et mis en charge dans de l'os régénéré. La régénération osseuse guidée a été obtenue en associant une membrane PTFE-e (Gore) à des greffes de particules d'os buccal autogène ou d'os allogène lyophilisé minéralisé (FDBA) ou déminéralisé (DFDBA).
La mise en place des implants dans l'os régénéré a été suivie d'une période de cicatrisation de 3 à 20 mois (moyenne 9,9 mois). La réussite du traitement est évaluée cliniquement et radiographiquement à 6 mois, un an, puis annuellement. Les auteurs présentent les résultats après une période de mise en fonction de 6 à 74 mois.
Sur le plan clinique :
- seuls 8 implants ont été perdus et le taux de succès atteint 97,5 % ;
- le type de matériaux greffé ou le type d'implant utilisé (enfoui ou non enfoui) n'intervient pas sur le succès clinique ;
- tous les implants perdus étaient placés au maxillaire.
Sur le plan de la perte osseuse radiographique :
- la plus grande perte d'os se produit la première année après la mise en charge puis reste stable par la suite. Cette perte cumulée atteint 0,64 mm ± 0,22 mm sur une période de 74 mois ;
- que les implants soient placés en approche simultanée à la ROG (189 implants) ou en approche différée (337 implants), la perte osseuse enregistrée est équivalente ;
- la quantité d'os perdue autour des implants est sensiblement la même que l'on réalise une prothèse unitaire, un bridge ou une overdenture ;
- si la cicatrisation présente des complications, la perte osseuse est supérieure. Elle est plus importante en cas d'infection qu'en cas d'exposition.
Les auteurs concluent que l'os régénéré réagit à l'implantation de manière identique à l'os natif et que la survie observée peut s'étendre sur des périodes au-delà de 6 ans.