Moments de torsions horizontaux sur implants, in vivo
Revue scientifique internationale
Lorsque l'on parle de surcharge occlusale, il faut distinguer les charges appliquées dans le sens transversal (perpendiculaire à l'axe implantaire), à l'origine de l'apparition d'un moment de force dans la direction bucco-linguale et les forces excentrées parallèles à l'axe de l'implant. Leurs présences sont à l'origine de concentration de stress tant au niveau de la suprastructure, du col de l'implant qu'au niveau de la crête osseuse alvéolaire.
Le but de cette étude est...
Lorsque l'on parle de surcharge occlusale, il faut distinguer les charges appliquées dans le sens transversal (perpendiculaire à l'axe implantaire), à l'origine de l'apparition d'un moment de force dans la direction bucco-linguale et les forces excentrées parallèles à l'axe de l'implant. Leurs présences sont à l'origine de concentration de stress tant au niveau de la suprastructure, du col de l'implant qu'au niveau de la crête osseuse alvéolaire.
Le but de cette étude est de déterminer, chez des patients, les différentes valeurs du moments et les conséquences sur l'os lors de la mastication grâce à un capteur placé sur l'implant dans des restaurations mixtes unissant dents et implants mis en charge depuis 3 ans en moyenne.
Ainsi, il ressort que les charges dites transversales sont à l'origine de moments de force les plus élevés (170 Nmm) soit 4 à 5 fois plus que ceux provenant des charges excentrées. Au niveau osseux, on retrouvera une zone de stress importante (6,2 Mpa) au niveau vestibulaire de la crête.
Forts de ces résultats, les auteurs estiment que si les moments mésio-distaux ne sont pas les plus importants, les dents et les implants peuvent être reliés de manière rigide plutôt que par une connexion semi-rigide qui peut être, elle, à l'origine d'un mauvais alignement occlusal lors de la mastication.
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