Mesures du niveau de l'os alvéolaire sur des radiographies intra-orales de sujets âgés de 15 à 94 ans, se présentant pour des soins dentaires - JPIO n° 1 du 01/02/1999
 


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Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 1 du 01/02/1999

 

Mesures du niveau de l'os alvéolaire sur des radiographies intra-orales de sujets âgés de 15 à 94 ans, se présentant pour des soins dentaires

Revue scientifique internationale

F. Mora  

Des enquêtes épidémiologiques ont montré que 20 % de la population des Etats-Unis développe une maladie parodontale. Cette étude évalue la perte osseuse à partir de clichés radiographiques représentant 10 282 dents chez 416 sujets, nécessitant des soins dentaires, sur une période de trois mois. L'âge moyen des sujets était 47,2 ans. Les sujets les plus jeunes (15-24 ans) avaient en moyenne 29,6 dents et les sujets les plus âgés (75-94 ans), 19,3 dents. Les auteurs n'ont...


Des enquêtes épidémiologiques ont montré que 20 % de la population des Etats-Unis développe une maladie parodontale. Cette étude évalue la perte osseuse à partir de clichés radiographiques représentant 10 282 dents chez 416 sujets, nécessitant des soins dentaires, sur une période de trois mois. L'âge moyen des sujets était 47,2 ans. Les sujets les plus jeunes (15-24 ans) avaient en moyenne 29,6 dents et les sujets les plus âgés (75-94 ans), 19,3 dents. Les auteurs n'ont constaté aucune association entre la perte d'os alvéolaire et les symptômes de troubles de l'articulation temporo-mandibulaire (TMD). Le fait de fumer était en association significative tant avec la perte osseuse générale qu'avec les lésions osseuses verticales. Les résultats de cette étude montrent une progression de la perte d'os alvéolaire entre 15 à 44 ans se stabilisant à partir de 50 ans. Les données semblent indiquer dans l'ensemble un taux de perte d'os alvéolaire de 0,02 mm par an. Une analyse de régression multiple pas à pas montrait que le fait de fumer était le facteur primaire dans la perte osseuse, suivi par l'âge et le sexe. Les symptômes temporo-mandibulaires ne pouvaient pas expliquer la présence ni la sévérité des lésions, horizontales et verticales. En conclusion, 10,9 % des sujets les plus jeunes (15-45 ans), et 10,7 % des sujets les plus âgés (50-94 ans) avaient une perte osseuse alvéolaire significative. Chez les plus jeunes, 73,9 % et chez les plus âgés 100 % des sujets présentant cette perte osseuse étaient des fumeurs.

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