Altération parodontale longitudinale durant la maintenance. Résultats à partir de sujets présentant une susceptibilité normale ou élevée à la maladie parodontale - JPIO n° 3 du 01/08/2001
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 3 du 01/08/2001

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Parodontologie

M Kebir-Quelin*   E Steimlé**  

But de l'étude

Evaluer la progression de la maladie parodontale pendant la maintenance chez 225 patients présentant une susceptibilité normale (N) ou élevée (E) à la maladie parodontale.

Matériels et méthodes

Des mesures parodontales de départ sont réalisées un an après traitement non chirurgical. La réévaluation a lieu après 12 ans de maintenance (3 à 4 séances annuelles).

Résultats

Dans le groupe N, la majorité...


But de l'étude

Evaluer la progression de la maladie parodontale pendant la maintenance chez 225 patients présentant une susceptibilité normale (N) ou élevée (E) à la maladie parodontale.

Matériels et méthodes

Des mesures parodontales de départ sont réalisées un an après traitement non chirurgical. La réévaluation a lieu après 12 ans de maintenance (3 à 4 séances annuelles).

Résultats

Dans le groupe N, la majorité des patients a un état parodontal stable sur 12 ans avec très peu de perte dentaire, osseuse ou d'attache. Pour le groupe E, les pertes dentaires sont plus nombreuses (et pour raison parodontale) ainsi que l'alvéolyse et la perte d'attache au cours des 12 années de maintenance.

Conclusion

Chez des patients susceptibles aux maladies parodontales recevant un traitement non chirurgical, un programme de maintenance strict permet une stabilisation parodontale à un niveau satisfaisant (pour 80 % des sujets). Le même suivi de patients N prévient presque entièrement toute progression des lésions (95 % des cas).

Commentaires

Cette étude corrobore les résultats d'autres auteurs sur l'importance de la maintenance. Les critères de susceptibilité sont cependant peu clairs. Les patients du groupe E présentaient au départ des lésions plus sévères. Dans le groupe N, la progression de la maladie se concentre sur quelques patients : auraient-ils dû être inclus dans le groupe E ?

Articles de la même rubrique d'un même numéro