Les implants 3I autotaraudants et ICE : une évaluation multicentrique prospective sur 3 ans - JPIO n° 3 du 01/08/2001
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 3 du 01/08/2001

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Implantologie

E Maujean*   P Seunanèche**  

But de l'étude

Le protocole original chirurgical de Brånemark fait appel à un taraudage de l'os préalablement au placement de l'implant. Afin de réduire et faciliter le temps opératoire, le système 3I a mis sur le marché des implants dits autotaraudants puis super autotaraudants (ICE : incremental cutting edge). Cette étude clinique prospective et multicentrique a pour but de déterminer la viabilité de ce protocole ainsi que le taux de succès après 1 à 3 ans...


But de l'étude

Le protocole original chirurgical de Brånemark fait appel à un taraudage de l'os préalablement au placement de l'implant. Afin de réduire et faciliter le temps opératoire, le système 3I a mis sur le marché des implants dits autotaraudants puis super autotaraudants (ICE : incremental cutting edge). Cette étude clinique prospective et multicentrique a pour but de déterminer la viabilité de ce protocole ainsi que le taux de succès après 1 à 3 ans de mise en fonction des implants.

Matériels et méthodes

Deux cent soixante-dix-sept implants autotaraudants et 337 implants ICE sont placés chez 85 et 104 patients provenant de 4 centres différents. Tous les types d'édentation sont traités et chaque patient reçoit un type d'implant. Des évaluations cliniques et radiographiques sont réalisées 6 mois, 1 an et 3 ans après la mise en charge.

Résultats

Le taux de survie global des implants à 1 et 3 ans est de 94,3 % (596 implants) et 92,9 % (588 implants) respectivement. 58,6 % des implants sont placés dans les secteurs postérieurs et le taux de succès après 3 ans des implants autotaraudants est de 91,6 % alors que celui des implants ICE est de 93,8 %. Le taux d'échecs tardifs est plus important que celui des échecs précoces (4,7 % et 2,3 %) et les échecs sont plus fréquents au maxillaire avec les implants ICE (7,3 % contre 4,7 % à la mandibule) alors qu'ils sont identiques quel que soit le maxillaire avec les implants autotaraudants (8,1 % à la mandibule et 8,3 % au maxillaire).

Conclusion

L'utilisation clinique des implants autotaraudants et ICE, quels que soient le type d'édentation ou la qualité osseuse, semble être une démarche aussi fiable que celle originalement préconisée. La plus grande rapidité et simplicité opératoire semble donc conforter leur utilisation régulière.

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