Association maladies parodontales-infarctus du myocarde - JPIO n° 3 du 01/08/2001
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 3 du 01/08/2001

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Parodontologie

MH Biray*   G Briend**  

But de l'étude

Evaluer la relation pouvant exister entre l'état parodontal et les maladies coronariennes sur une population suivie pour infarctus aigu ou maladie coronarienne chronique.

Matériels et méthodes

Cent vingt sujets dont 60 ont eu un infarctus (IM) et 60 sont suivis pour maladie coronarienne chronique (MCC) et ont accepté de participer à cette étude ; ils répondent à un questionnaire médical poussé et subissent un examen dentaire, au...


But de l'étude

Evaluer la relation pouvant exister entre l'état parodontal et les maladies coronariennes sur une population suivie pour infarctus aigu ou maladie coronarienne chronique.

Matériels et méthodes

Cent vingt sujets dont 60 ont eu un infarctus (IM) et 60 sont suivis pour maladie coronarienne chronique (MCC) et ont accepté de participer à cette étude ; ils répondent à un questionnaire médical poussé et subissent un examen dentaire, au cours duquel sont relevés les dents manquantes, les restaurations, les profondeurs de poche (PP), les indices gingivaux (IG), les indices de plaque (IP) ; un prélèvement sanguin est réalisé pour mesurer le cholestérol total, celui de haute densité (HDL), celui de faible densité (LDL), les triglycérides et la glycémie. Les résultats sont soumis à une analyse statistique.

Résultats

Le nombre de sites avec PP ≥ 4 mm, le pourcentage de sites saignant au sondage, la consommation de tabac, le taux de cholestérol, de HDL, LDL et de triglycérides sont statistiquement différents entre les groupes IM et MCC ; l'analyse de régression montre qu'ils sont significativement associés au groupe des sujets atteints d'infarctus aigu.

Conclusion

Cette étude montre que les maladies parodontales peuvent être associées positivement aux infarctus du myocarde.

Commentaires

Des études prospectives randomisées sur des échantillons plus larges sont encore nécessaires pour valider l'hypothèse selon laquelle les maladies parodontales sont des facteurs de risque d'infarctus.

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