Revue scientifique internationale - Recherche clinique
Implantologie
Le but de cette étude multicentrique prospective sur 3 ans est de déterminer le taux de survie d'implants unitaires mis en charge dès 3 semaines postopératoires.
Cinquante-huit implants, avec leurs vis de cicatrisation, sont placés dans le secteur antérieur maxillaire de 52 patients issus de 2 centres, présentant 1 ou 2 dents absentes. Trois semaines plus tard les vis de cicatrisation sont remplacées par des...
Le but de cette étude multicentrique prospective sur 3 ans est de déterminer le taux de survie d'implants unitaires mis en charge dès 3 semaines postopératoires.
Cinquante-huit implants, avec leurs vis de cicatrisation, sont placés dans le secteur antérieur maxillaire de 52 patients issus de 2 centres, présentant 1 ou 2 dents absentes. Trois semaines plus tard les vis de cicatrisation sont remplacées par des prothèses provisoires qui sont elles-mêmes remplacées par des prothèses définitives après 5 semaines. Des évaluations cliniques et radiographiques sont réalisées au moment de la pose de la prothèse provisoire (T0) puis 6, 12, 24 et 36 mois après.
A la fin de l'étude, 53 implants chez 47 patients sont analysés. Deux échecs sont notés lors du placement de la prothèse définitive, portant le taux de succès à 96,2 %. Les auteurs notent une augmentation de la hauteur des papilles de 0,61 mm durant les 6 premiers mois et une perte osseuse de 0,6 mm se stabilisant après 6 mois.
Il semble que ce protocole raccourci de mise en charge, dès 3 semaines, d'implants unitaires au maxillaire antérieur, représente une séduisante alternative thérapeutique. Outre un confort amélioré pour le patient, l'esthétique semble être préservé grâce à une bonne stabilité osseuse et un gain de papille jusqu'à 6 mois.
Les auteurs insistent néanmoins sur les critères d'exclusion des patients, tel le tabac.