Complications et échecs biologiques et techniques de restaurations prothétiques partielles fixées (FPD) sur implants et dents naturelles après 4 à 5 ans de fonction - JPIO n° 3 du 01/08/2001
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 3 du 01/08/2001

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Implantologie

V Jaumet*   Y Reingewirtz**  

But de l'étude

Comparer la fréquence des complications et échecs biologiques et techniques de restaurations prothétiques partielles fixées (FPD) sur implants, dents naturelles et mixtes après 4 à 5 ans de fonction et de les associer aux facteurs de risque.

Matériels et méthodes

Quatre-vingt-cinq patients divisés en trois groupes (groupe I-I avec FPD sur implants, groupe T-T avec FPD sur dents, groupe I-T avec FPD sur piliers mixtes) sont suivis...


But de l'étude

Comparer la fréquence des complications et échecs biologiques et techniques de restaurations prothétiques partielles fixées (FPD) sur implants, dents naturelles et mixtes après 4 à 5 ans de fonction et de les associer aux facteurs de risque.

Matériels et méthodes

Quatre-vingt-cinq patients divisés en trois groupes (groupe I-I avec FPD sur implants, groupe T-T avec FPD sur dents, groupe I-T avec FPD sur piliers mixtes) sont suivis sur 4 à 5 ans de fonction. Les paramètres étudiés sont : indices cliniques, occlusion, bruxisme, extensions, type de bridge (vissé ou scellé) et état de santé (troubles systémiques, fumeurs). Une analyse statistique des complications et échecs est réalisée.

Résultats

Trois échecs sont relevés dans chacun des groupes (deux implants fracturés après progression d'un défaut osseux, une dent fracturée, une dent perdue après parodontite). Concernant les complications biologiques, aucune différence significative n'est observée. Plus de complications techniques ont été trouvées sur les piliers implantaires. Quant aux facteurs de risque, si l'état de santé n'a pas d'influence sur les complications biologiques, le bruxisme et les extensions augmentent les complications techniques.

Conclusion

Après 4 à 5 ans, les taux de succès des FPD sur piliers implantaires, dents naturelles ou piliers mixtes sont similaires. Plus de complications techniques sont observées sur les piliers implantaires, ainsi qu'en présence d'extensions ou de bruxisme. Le tabac n'est pas associé à plus de complications biologiques.

Commentaires

Les critères de péri-implantite sont arbitraires (saignement au sondage et poches ≥ 5 mm). En effet, le sondage autour des implants a une faible valeur diagnostique. Avec un seuil augmenté de 1 mm (poches ≥ 6 mm), le taux de péri-implantite recule de 9,6 à 5 %. Cela tend à montrer que les FPD sur implants sont à 5 ans au moins aussi fiables que les FPD sur dents naturelles. Les complications techniques avec les FPD sur implants impliquent d'éviter les extensions et de prévoir des gouttières en cas de bruxisme.

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