Détection de l'Actinobacillus actinomycetemcomitans par la réaction en chaîne de la polymérase au niveau des premières molaires permanentes d'écoliers de Taïwan - JPIO n° 3 du 01/08/2001
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 3 du 01/08/2001

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Parodontologie

M Kebir-Quelin*   E Steimlé**  

But de l'étude

L'Aa est une bactérie Gram négatif impliquée dans l'étiologie de la parodontite juvénile (LPJ), dont les caractéristiques cliniques incluent des raréfactions osseuses sévères au niveau des 6 et parfois des incisives. Le but de cette étude est de quantifier les variations des taux de Aa au niveau des sites mésiaux des 6 par la réaction en chaîne de la polymérase (PCR), qui a l'intérêt de présenter une bonne sensibilité et spécificité en termes de...


But de l'étude

L'Aa est une bactérie Gram négatif impliquée dans l'étiologie de la parodontite juvénile (LPJ), dont les caractéristiques cliniques incluent des raréfactions osseuses sévères au niveau des 6 et parfois des incisives. Le but de cette étude est de quantifier les variations des taux de Aa au niveau des sites mésiaux des 6 par la réaction en chaîne de la polymérase (PCR), qui a l'intérêt de présenter une bonne sensibilité et spécificité en termes de méthodologie épidémiologique.

Matériels et méthodes

Trois cent vingt-huit écoliers âgés de 7 à 12 ans et 50 enseignants de 20 à 62 ans ont été sélectionnés. L'indice gingival (GI), l'indice de plaque (PI), les profondeurs de poche (PD) et les niveaux d'attache (AL) ont été recueillis par transillumination. Les échantillons de plaque sous-gingivale ont été collectés sur les faces mésiales de 2 des 6, au moyen de curettes parodontales stériles. La détection des taux de Aa a été faite par PCR.

Résultats

La prévalence de l'Aa augmente de manière significative jusqu'à la puberté pour atteindre un pic vers 12 ans. Il n'y a pas de relation significative entre les taux de Aa et PI et GI. En revanche, on note des taux croissants de Aa pour des profondeurs de poches croissantes (PD), et ces résultats sont significatifs.

Conclusion

En s'appuyant sur les résultats de cette étude, il semble que l'Aa soit associé à la parodontite juvénile, les taux de cette bactérie atteignant un pic à la puberté et augmentant avec les profondeurs de poches.

Commentaires

D'autres études longitudinales, portant également sur d'autres dents que les 6 seules, mériteraient de confirmer ces hypothèses très intéressantes.

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