Présence persistante de Bactéroides forthysus comme facteur de risque pour la perte d'attache dans une population avec faible prévalence et sévérité vis-à-vis des maladies parodontales - JPIO n° 3 du 01/08/2001
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 3 du 01/08/2001

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Parodontologie

MH Biray*   G Briend**  

But de l'étude

Cette étude prospective longitudinale suit un groupe de 205 sujets présentant une faible prévalence et sévérité vis-à-vis des parodontites ; de cette façon, cela a permis d'intercepter très tôt les changements microbiologiques dans le développement des parodontites.

Matériels et méthodes

La plaque sous-gingivale est prélevée sur les faces proximales des sextants postérieurs tous les 6 mois pendant 2 ans. Quarante-quatre...


But de l'étude

Cette étude prospective longitudinale suit un groupe de 205 sujets présentant une faible prévalence et sévérité vis-à-vis des parodontites ; de cette façon, cela a permis d'intercepter très tôt les changements microbiologiques dans le développement des parodontites.

Matériels et méthodes

La plaque sous-gingivale est prélevée sur les faces proximales des sextants postérieurs tous les 6 mois pendant 2 ans. Quarante-quatre sujets ont présenté soit des pertes d'attache, soit des gains d'attache pendant cette période : la plaque est analysée par PCR pour Aa, Bf et Pg.

Résultats

Les 2 groupes, avec perte ou gain d'attache, avaient une forte prévalence pour ces 3 pathogènes. La simple présence d'un de ces 3 pathogènes sur un site ne peut pas être suffisante pour prédire une future perte d'attache. Par contre, les sujets qui présentaient du Bf persistant à chaque visite avaient 5,3 fois plus de risque d'avoir au moins un site avec perte d'attache.

Conclusion

La persistance de Bf semble être un facteur de risque vis-à-vis de la perte d'attache, mais ne permet pas de savoir quel site va évoluer.

Commentaires

La plupart des études longitudinales essayant de montrer le rôle des micro-organismes s'effectuent sur des sujets ayant une forte prévalence et sévérité vis-à-vis des maladies parodontales. Or, les micro-organismes présents chez ces patients ne sont pas obligatoirement comparables aux espèces bactériennes qui initient les maladies parodontales ou qui prolifèrent après la progression de la maladie : c'est tout l'intérêt de cette étude.

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