Cardiopathies coronariennes et parodontopathies. Etude de cas-contrôle chez l'adulte chilien - JPIO n° 4 du 01/11/2002
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 4 du 01/11/2002

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Parodontologie

M Kebir-Quelin*   E Steimlé**  

But de l'étude

Etudier la relation entre les paramètres des maladies parodontales et les maladies ischémiques coronariennes chez des patients Chiliens âgés de 30 à 50 ans.

Matériels et méthodes

Soixante et un malades hospitalisés en cardiologie pour infarctus du myocarde, angine instable ou angine de poitrine sont examinés. Les sujets contrôles ont été opérés pour calculs biliaires ou hernie abdominale. Les paramètres relevés sont :...


But de l'étude

Etudier la relation entre les paramètres des maladies parodontales et les maladies ischémiques coronariennes chez des patients Chiliens âgés de 30 à 50 ans.

Matériels et méthodes

Soixante et un malades hospitalisés en cardiologie pour infarctus du myocarde, angine instable ou angine de poitrine sont examinés. Les sujets contrôles ont été opérés pour calculs biliaires ou hernie abdominale. Les paramètres relevés sont : tension artérielle, cholestérolémie, taille, masse corporelle, activité, tabagisme, diabète, prise d'antidépresseurs. Les paramètres cliniques parodontaux habituels sont enregistrés et une corrélation parodontite/cardiopathie recherchée.

Résultats

Le niveau d'attache et la profondeur de poche moyenne sont corrélés à l'état des sujets, mais pas le nombre de dents présentes.

Conclusion

Ces résultats sont en accord avec des études supérieures sur ce thème. Le lien de causalité reste à déterminer. Son existence soulignerait la nécessité d'une meilleure prise en charge des parodontites. Son absence montrerait toutefois une superposition des risques concentrés dans les mêmes couches de la population et/ou liés à des mécanismes pathogènes similaires.

Commentaires

L'observation à long terme de la prévalence des cardiopathies dans une population traitée pour maladie parodontale est nécessaire pour évaluer le lien de causalité. Il est, par ailleurs, très difficile pour ces études d'isoler et d'étudier un seul facteur de risque.

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