Revue scientifique internationale - Recherche clinique
Parodontologie
Le but de cette étude est d'examiner les caractéristiques de la flore sousgingivale et de caractériser celle en rapport avec la parodontite réfractaire (PR) et de comparer les profils avec ceux obtenus au cours des parodontites chroniques non traitées ou chez les patients sains.
Le critère de PR est déterminé chez les patients dont la perte d'attache continue après détartrage-surfaçage, chirurgie et...
Le but de cette étude est d'examiner les caractéristiques de la flore sousgingivale et de caractériser celle en rapport avec la parodontite réfractaire (PR) et de comparer les profils avec ceux obtenus au cours des parodontites chroniques non traitées ou chez les patients sains.
Le critère de PR est déterminé chez les patients dont la perte d'attache continue après détartrage-surfaçage, chirurgie et antibiothérapie systémique (tétracycline). Les échantillons de plaque sousgingivale sont analysés par la technique d'hybridation ADN-ADN à l'aide de 40 sondes spécifiques. Au total, 890 échantillons sont analysés issus de PR (36), 708 de parodontes sains (27), 801 chez des patients ayant une bonne maintenance (35) et 2 871 chez ceux ayant une parodontite non traitée (115).
Une analyse de la prévalence quantitative est réalisée. Les souches sont classées en groupes. Les espèces dites rouges (B.f. ; P.g. et T.d.) sont significativement plus importantes au cours de la PR. La quantité totale est plus importante au cours de la parodontite non traitée et au cours de la PR. Les profils sont comparables.
L'étude a permis de déterminer des profils bactériens des sujets réfractaires ; mais ce type de flore bactérienne se retrouve chez les patients non réfractaires ou pas encore réfractaires.
Cette étude, bien que limitée à 40 germes, nous précise les souches en rapport avec les parodontites. Le problème de cette étude se situe au niveau du critère de détermination de la PR. En effet, elle est diagnostiquée sur le critère de non-réponse à un traitement mécanique et chimique avec l'utilisation de tétracycline. Or, nous savons que les tétracyclines ne sont pas des molécules suffisamment efficaces pour traiter une parodontite.