Régénération tissulaire guidée pour recouvrement radiculaire : suivi à long terme - JPIO n° 4 du 01/11/2002
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 4 du 01/11/2002

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Parodontologie

R Roig*   T Taïeb**  

But de l'étude

Les recouvrements radiculaires pour des raisons fonctionnelles ou esthétiques représentent une part importante des interventions de chirurgie plastique parodontale. Le but de cette étude rétrospective est d'évaluer la stabilité à long terme des résultats obtenus avec la régénération tissulaire guidée (RTG) pour recouvrir une racine dénudée.

Matériels et méthodes

Un groupe de 12 patients est traité par RTG à l'aide d'une...


But de l'étude

Les recouvrements radiculaires pour des raisons fonctionnelles ou esthétiques représentent une part importante des interventions de chirurgie plastique parodontale. Le but de cette étude rétrospective est d'évaluer la stabilité à long terme des résultats obtenus avec la régénération tissulaire guidée (RTG) pour recouvrir une racine dénudée.

Matériels et méthodes

Un groupe de 12 patients est traité par RTG à l'aide d'une membrane Guidor pour des récessions parodontales (17 sites). Des séries de mesures cliniques réalisées par l'auteur sont évaluées en préopératoire, après 6 mois postopératoires (PO1) et après la dernière visite postopératoire (PO2 : en moyenne 25,3 mois).

Conclusion

A 6 mois postopératoires, le recouvrement radiculaire moyen est de 92,3 % alors qu'il n'est plus que de 58,8 % à la dernière visite. Alors que le recouvrement radiculaire était complet chez 9 des 12 patients à PO1, il n'est observé que chez un seul patient à PO2. Les défauts ont d'ailleurs été retraités chez 5 patients. Entre PO1 et PO2, on note une augmentation statistiquement significative des récessions (1,4 mm) et des pertes d'attache (1,7 mm).

Commentaires

Malgré le faible nombre de patients de l'échantillon étudié, on doit s'interroger sur la stabilité à long terme du recouvrement radiculaire obtenu avec la RTG. On peut, néanmoins, regretter que l'auteur n'ait pas tenté d'expliquer les différences observées avec l'étude de Pini Prato et al. de 1996 qui montrent une stabilité sur 4 ans du recouvrement radiculaire obtenu par RTG.

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