Revue scientifique internationale - Recherche clinique
Parodontologie
Il est d'examiner les relations entre le stade de la maladie parodontale et la tendance à interrompre les traitements, et si cette tendance diffère entre les patients fumeurs et les non-fumeurs.
Il s'agit d'une étude rétrospective sur 325 patients adressés pour un traitement parodontal. Une analyse statistique par régression multiple est effectuée.
Les fumeurs représentent...
Il est d'examiner les relations entre le stade de la maladie parodontale et la tendance à interrompre les traitements, et si cette tendance diffère entre les patients fumeurs et les non-fumeurs.
Il s'agit d'une étude rétrospective sur 325 patients adressés pour un traitement parodontal. Une analyse statistique par régression multiple est effectuée.
Les fumeurs représentent 52 % de l'échantillon avec un âge moyen de 49,7 ans et 57 % de femmes. La fréquence d'interruption de traitement est de 26 % pour les non-fumeurs et de 31 % pour les fumeurs. Les fumeurs qui ont interrompu leur traitement après réévaluation présentaient des poches parodontales significativement plus profondes, comparés à ceux qui n'ont pas arrêté leur traitement, qu'ils soient ou non fumeurs.
Cette étude montre que le risque de récidive est plus important lorsque le traitement est interrompu, que ce risque est accru chez les fumeurs et les patients qui consultent tardivement avec des lésions initiales plus importantes.
Dans la gestion d'un cabinet dentaire, omnipratique ou spécialiste, l'évaluation du risque thérapeutique passe aussi par l'évaluation du risque que le patient peut avoir à interrompre un traitement. Cette étude peut nous aider à réfléchir sur les moyens d'appréhender ce risque et à essayer de le diminuer.