Experimental studies on oxidized implants. An histomorphometrical and biomechanical analysis - Implant n° 3 du 01/08/2001
 

Implant n° 3 du 01/08/2001

 

Implant a lu - Revue de presse

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Philippe Barthélémy  

Cette étude expérimentale compare la cicatrisation osseuse autour d'implants à surface rugueuse (TiUnite) à celle obtenue avec des implants lisses de forme et de dimension identiques.

Huit lapins sont utilisés pour l'étude. Chacun reçoit 3 implants dans chaque patte arrière (2 dans le tibia et 1 dans le fémur).

Deux types d'implants sont posés, identiques en forme et dimension, mais d'état de surface différent :

- les implants contrôles à surface...


Cette étude expérimentale compare la cicatrisation osseuse autour d'implants à surface rugueuse (TiUnite) à celle obtenue avec des implants lisses de forme et de dimension identiques.

Huit lapins sont utilisés pour l'étude. Chacun reçoit 3 implants dans chaque patte arrière (2 dans le tibia et 1 dans le fémur).

Deux types d'implants sont posés, identiques en forme et dimension, mais d'état de surface différent :

- les implants contrôles à surface lisse (usinée) sont placés dans les trois sites d'une patte de chaque lapin ;

- les implants tests à surface rugueuse (TiUnite) sont placés dans les sites de la patte opposée.

Les animaux sont sacrifiés 6 semaines après la chirurgie ; 2 implants de chaque patte sont utilisés pour une analyse histomorphométrique afin de déterminer la valeur du contact os/implant. Sur le troisième implant, le couple nécessaire au dévissage est mesuré.

Les résultats montrent :

- d'un point de vue histologique, il n'y a pas de différence entre l'os présent autour des implants tests et celui qui est autour des implants contrôles ;

- à l'analyse histomorphométrique, il apparaît un pourcentage d'os en contact direct avec la surface métallique plus important sur les implants tests que sur les implants contrôles. Cette différence est significative uniquement pour les implants fémoraux ;

- le couple nécessaire au dévissage est significativement plus important pour les implants tests que pour les implants contrôles.

En conclusion, les auteurs pensent que cette différence de réaction du tissu osseux est due non seulement à l'augmentation de la rugosité de la surface de l'implant, mais sans doute aussi à une transformation de la structure cristalline des oxydes de surface de l'implant.

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